En Tunisie, Les
écoles doctorales sont instaurées conformément au cadre réglementaire national, notamment
le décret n° 2007-1417 du 18 juin 2007, portant création des écoles doctorales.
Les
écoles doctorales sont des structures scientifiques et technologiques, constituées en particulier, de groupes d’excellence comportant des enseignants chercheurs, des chercheurs et des étudiants des études doctorales travaillant autour d’un ensemble de parcours d’études doctorales complémentaires et cohérents, ou autour de thématiques scientifiques et technologiques prioritaires sur le plan national, et ce, en vue d’induire une coordination entre elles, pour améliorer l’efficacité de la formation par la recherche, la mise en application du principe de partenariat avec l’environnement économique et le développement de l’esprit d’initiative ainsi que la culture entrepreneuriale auprès des chercheurs.
Les écoles doctorales jouent un rôle fondamental dans la structuration et la promotion de la formation doctorale et de la recherche scientifique. Les principales
missions des écoles doctorales en Tunisie sont :
1. Organisation et encadrement de la formation doctorale
- Élaboration, suivi et évaluation des programmes de formation doctorale.
- Garantie de la qualité de la formation, en adéquation avec les standards internationaux.
- Coordination entre les unités de recherche, laboratoires et structures d'accueil des doctorants.
2. Sélection et suivi des doctorants
- Organisation des appels à candidatures et des concours d’accès au doctorat.
- Suivi académique et administratif des doctorants depuis leur inscription jusqu’à la soutenance de la thèse.
- Suivi des délais de réalisation des thèses et du respect des normes scientifiques et éthiques.
3. Encouragement à la recherche interdisciplinaire et à l’innovation
- Promotion de projets de recherche transversaux et de collaborations scientifiques nationales et internationales.
- Soutien à la valorisation des résultats de recherche (brevets, publications, transferts technologiques…).
4. Développement de partenariats
- Établissement de conventions avec des établissements universitaires, des centres de recherche, des entreprises ou des organismes internationaux.
- Favoriser la mobilité des doctorants et l’internationalisation de la formation doctorale.
5. Préparation à l’insertion professionnelle
- Mise en place d’activités de formation complémentaire (communication scientifique, management de projet, entrepreneuriat…).
- Accompagnement des doctorants dans la construction de leur projet professionnel, que ce soit dans le milieu académique ou non académique.
6. Assurance qualité
- Veiller à l’évaluation régulière de la formation doctorale et à l’autoévaluation continue.
- Collaborer l’Agence Tunisienne d'Évaluation et d'Accréditation dans l’Enseignement Supérieur pour garantir la conformité aux critères nationaux et internationaux de qualité.
Les ingénieurs diplômés de
l’Institut National des Technologies et des Sciences du Kef (INTeK), forts de leur formation scientifique et technologique de haut niveau en lien avec les enjeux de la santé, de l’ingénierie et de l’intelligence artificielle, ont la possibilité de poursuivre un cursus doctoral dans plusieurs disciplines de pointe. Ils peuvent notamment s’inscrire en thèse de
doctorat en Biophysique, Physique Médicale et Imagerie Médicale,
doctorat en Génie Électrique, ainsi qu’une
doctorat en Traitement du Signal et de l’Image.
Dans le
cadre de sa vision de développement à l’horizon 2030, l’Institut National des Technologies et des Sciences du Kef s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la recherche scientifique et de la formation doctorale. À cet effet, l’une des
orientations stratégiques majeures de l’Institut consiste en la création d’une
École Doctorale en Sciences et Ingénierie, destinée à structurer, encadrer et valoriser les activités de recherche avancée. Cette école doctorale aura pour mission de promouvoir l’excellence scientifique, de favoriser les synergies entre les différentes disciplines de l’ingénierie et des sciences fondamentales, et de répondre aux besoins nationaux et internationaux en matière d’innovation et de transfert de compétences.